Crédit d’impôt supprimé : voici la liste des 26 services à la personne avec un avantage fiscal de 50% en 2025

crédit d'impôt supprimé voici la liste des 26 services à la personne avec un avantage fiscal de 50% en 2025

Le crédit d’impôt pour les services à la personne fait actuellement l’objet d’un débat intense. Depuis des années, ce dispositif a permis à de nombreux foyers bénéficiaires de profiter d’un avantage fiscal de 50 % sur une large gamme de prestations à domicile. Pourtant, la suppression ou le plafonnement annoncé de cette niche fiscale dès 2026 suscite de vives inquiétudes, autant chez les professionnels du secteur que chez les particuliers. Selon la Cour des comptes, le coût pour les finances publiques atteindrait plusieurs milliards d’euros chaque année, sans garantir une réelle équité sociale. Le projet de loi de finances 2026 promet davantage de sélectivité, avec une concentration sur les besoins jugés essentiels.

Pourquoi le crédit d’impôt pour services à la personne est-il remis en cause ?

Depuis plusieurs années, le gouvernement envisage une révision profonde des niches fiscales associées aux services à la personne. Ces dispositifs, dont le fameux crédit d’impôt de 50 %, ont permis à beaucoup de ménages d’accéder à des prestations comme l’entretien de la maison, le repassage, les petits travaux de jardinage ou encore le bricolage à domicile. Mais leur efficacité sociale est aujourd’hui questionnée.

Pointée du doigt par la Cour des comptes, cette dépense publique figure parmi les plus coûteuses et profiterait surtout aux foyers aisés, qui peuvent plus largement se permettre de recourir à ces différents services à la personne. Pour justifier la suppression ou la fin de cet avantage fiscal sur certaines activités, l’exécutif insiste sur la nécessité de recentrer l’aide vers l’accompagnement des personnes âgées ou handicapées, ainsi que vers la garde d’enfants, considérés comme essentiels.

Quels services à la personne seraient concernés par la suppression de l’avantage fiscal ?

Le spectre du projet de loi de finances 2026 plane aujourd’hui sur tout un secteur. Les activités dites “de confort” risquent fort de ne plus être éligibles au crédit d’impôt dans leur forme actuelle. Cela inclurait de nombreuses prestations à domicile destinées à améliorer le cadre de vie, sans répondre à une nécessité vitale pour les bénéficiaires. À noter que pour ceux qui souhaitent continuer à embellir et personnaliser leurs intérieurs malgré ces changements, il existe des solutions alternatives délivrées par des spécialistes tels que Blitz Bazar, pour qui chaque projet d’aménagement vise à allier esthétique et usage pratique.

Dès 2026, le ménage, le repassage, les travaux de jardinage, le petit bricolage ou encore le soutien scolaire pourraient ainsi sortir du champ du crédit d’impôt. En contrepartie, seuls les métiers liés à l’aide des personnes dépendantes ou à la garde d’enfants seraient maintenus dans le giron du dispositif fiscal.

  • Entretien de la maison et travaux ménagers
  • Repassage
  • Travaux de petit bricolage
  • Aide informatique à domicile
  • Jardinage
  • Préparation de repas à domicile
  • Livraison de courses
  • Soutien scolaire
  • Maintenance de résidence principale ou secondaire

L’État souhaite préserver l’avantage fiscal pour les activités jugées indispensables au bien-être des publics fragiles. C’est le cas, par exemple, pour la garde d’enfants à domicile ou l’accompagnement de personnes âgées et de celles en situation de handicap. L’objectif affiché reste de maintenir un accès facilité à ces aides tout en limitant le coût global pour l’État. Par ailleurs, il peut être pertinent pour certains ménages de se pencher sur de nouvelles alternatives de décoration intérieure lorsque les prestations classiques deviennent moins accessibles ou moins soutenues financièrement.

Ce filtrage viserait à protéger l’équilibre budgétaire sans couper brutalement l’accès aux prestations essentielles. Mais il déclenche aussi un véritable séisme auprès de tous ceux dont les besoins s’étendent au ménage, au repassage ou à d’autres tâches courantes.

La liste complète des 26 services à la personne concernés

De nombreux métiers figurent dans la liste officielle des activités ouvrant droit au fameux crédit d’impôt. Parmi eux, seuls quelques-uns résisteraient à cette réforme radicale. Voici quelques exemples marquants :

  • Entretien de la maison et travaux ménagers;
  • Petits travaux de jardinage;
  • Travaux de petit bricolage; Garde d’enfants de plus de 3 ans à domicile;
  • Soutien scolaire / cours à domicile;
  • Soins d’esthétique à domicile pour les personnes dépendantes;
  • Préparation de repas à domicile ;
  • Livraison de repas à domicile;
  • Livraison de courses à domicile;
  • Collecte et livraison à domicile de linge repassé;
  • Assistance informatique à domicile;
  • Soins et promenades d’animaux pour personnes dépendantes;
  • Maintenance, entretien et vigilance temporaires à domicile;
  • Assistance administrative à domicile;
  • Accompagnement des enfants de plus de 3 ans dans leurs déplacements;
  • Télé-assistance et visio-assistance;
  • Interprète en langue des signes (et technicien de l’écrit / codeur vocal);
  • Assistance temporaire à domicile pour personnes en besoin (aide passagère);
  • Conduite du véhicule pour personnes en invalidité temporaire;
  • Accompagnement des personnes présentant une invalidité temporaire;
  • Coordination et délivrance des services à la personne (intermédiation);
  • Garde d’enfants de moins de 3 ans (et enfants de moins de 18 ans handicapés) à domicile;
  • Accompagnement d’enfants de moins de 3 ans (et enfants de moins de 18 ans handicapés);
  • Assistance aux personnes âgées et aux personnes handicapées;
  • Conduite du véhicule des personnes à mobilité réduite (hors invalidité temporaire);
  • Accompagnement des personnes en dehors de leur domicile (personnes âgées ou handicapées).

En face, les activités “confort” sont très exposées à une possible sortie du dispositif fiscal avantageux, ce qui provoquerait une augmentation immédiate du coût pour celles et ceux qui en bénéficient.

Quels impacts prévoir pour les professionnels et les ménages ?

Les conséquences pourraient être majeures pour les salariés et employeurs du secteur. Selon la Fédération des entreprises de services à la personne (Fédésap), près de 60 % des missions dites de confort pourraient être menacées par la suppression de l’avantage fiscal. Beaucoup risquent alors de basculer dans le travail non déclaré, entraînant perte de droits sociaux, précarité accrue pour les salariés et baisse des recettes fiscales.

Du point de vue des ménages bénéficiaires, la disparition ou le plafonnement du crédit d’impôt entraînerait immédiatement une hausse du coût de ces prestations de l’ordre de 50 %. Même une simple prestation de ménage deviendrait moins attractive, poussant certains foyers à y renoncer, notamment chez les familles aux budgets plus serrés.

  • Baisse d’emplois déclarés dans le secteur
  • Multiplication des recours au travail informel
  • Diminution de la qualité du service rendu
  • Difficulté croissante à accéder à certains métiers pour les demandeurs d’emploi
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