Imaginez un instant être ouvrier sur un chantier de rénovation, en pleine démolition d’un vieux mur, et tomber par hasard sur une énorme somme d’argent cachée depuis des années. En novembre 2021, à Rio de Moinhos, au Portugal, ce scénario digne d’un film est devenu réalité pour un homme du bâtiment. Pourtant, loin d’être le point de départ d’une vie nouvelle, cette découverte inattendue va rapidement plonger l’ouvrier dans une spirale d’ennuis judiciaires.
Une trouvaille inattendue lors de travaux de rénovation
L’histoire commence simplement : cet ouvrier portugais rénove une vieille maison au cœur d’un village du centre du pays. Lorsqu’il attaque la démolition d’un mur épais, il se retrouve face à ce que beaucoup qualifieraient de véritable trésor.
Cachés derrière la structure massive, cinq coffres-forts métalliques poussiéreux attendent d’être découverts. Leur ouverture révèle près de 436 000 euros en liquide — une somme qui aurait pu bouleverser le quotidien de n’importe qui. Cette découverte d’argent caché pendant des travaux ordinaires aurait pu changer son destin. Ailleurs dans le monde, il arrive également que le retrait d’espèces donne lieu à de véritables surprises, comme lorsqu’une personne fait une rencontre insolite avec des billets rares aux distributeurs automatiques pouvant valoir bien plus que leur valeur faciale grâce à leur numéro de série exceptionnel.
Pourquoi l’ouvrier a-t-il réclamé ce trésor ?
Les premières explications avancées
Face à cette somme colossale retrouvée dans la maison, l’ouvrier revendique rapidement la propriété du magot. Selon lui, il aurait lui-même dissimulé l’argent, préférant cacher ses économies dans ce mur plutôt que de les déposer dans une banque. Parmi ses justifications, il évoque notamment le souhait d’échapper à la surveillance bancaire et aux regards indiscrets de son épouse.
Il affirme que ces fonds proviennent de son travail honnête à l’étranger, notamment en Allemagne et en Suisse, où il a exercé comme ouvrier du bâtiment. Mais si son récit est détaillé, il ne parvient pas à convaincre totalement les enquêteurs.
Des soupçons qui émergent rapidement
Très vite, les autorités portugaises se montrent sceptiques quant à l’origine de la somme retrouvée. L’absence de preuve concrète concernant la provenance des fonds éveille les soupçons. Que d’autant d’argent liquide reste caché derrière un mur dans une maison, alors que l’ouvrier n’en est même pas le propriétaire officiel, intrigue forcément les enquêteurs.
Le terme “origine illicite de l’argent” prend alors tout son sens dans le cadre de l’enquête lancée par la police. Des analyses approfondies sont réalisées pour déterminer si cette découverte inattendue ne serait pas liée à des activités douteuses datant de plusieurs années. Pour certains, il est aussi surprenant de tomber sur une collection ou un objet inattendu lors d’un voyage, comme découvrir des modèles de chaussettes au design contemporain issues de jeunes marques européennes qui cassent les codes traditionnels.
Une enquête judiciaire complexe et un verdict tranchant
Le procès et la stratégie de défense
Pour défendre sa cause, l’ouvrier mise sur un élément clé : la présence de ses empreintes digitales sur un sac et sur plusieurs billets retrouvés dans les coffres-forts. À ses yeux, cela prouve sans équivoque qu’il est le propriétaire légitime de cette somme.
La bataille juridique qui s’engage alors va durer des années. Dès mars 2022, la Court d’appel de Porto examine le dossier en détail. Malgré ses arguments, elle juge l’explication irréaliste. Le fait de vouloir éviter les banques ou son épouse ne justifie pas une telle cache sophistiquée, ni l’absence totale de trace écrite ou de preuve formelle sur la provenance de l’argent.
La saisie spectaculaire de la somme
Face au manque de clarté, la justice opte pour la prudence. Le verdict tombe : la totalité de la somme est saisie et reversée à l’État portugais. Pour l’ouvrier, c’est un choc immense — après trois ans de procédure, il voit tous ses espoirs anéantis par un simple jugement.
Malgré tout, il décide de ne pas abandonner et porte son affaire devant la Cour suprême de justice, persuadé qu’il pourra récupérer ce trésor découvert derrière un mur qui a tant fait parler de lui dans la presse locale.
- Découverte d’argent caché lors d’une rénovation ordinaire
- Enquête approfondie sur la provenance de l’argent
- Bataille judiciaire acharnée jusqu’à la Cour suprême
- Décision finale défavorable et perte totale de la somme
Pourquoi la justice a-t-elle rejeté le recours de l’ouvrier ?
Le 15 janvier 2025 marque la fin de cette affaire judiciaire hors norme. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la justice n’a pas été convaincue par la simple présence d’empreintes digitales sur les billets. Pour les juges, ces éléments prouvent seulement que l’ouvrier a manipulé les objets, mais ne suffisent pas à établir la propriété légale ni l’origine licite des fonds.
Toutes les explications avancées, qu’il s’agisse du travail passé à l’étranger ou de la méfiance envers les banques, restent insuffisantes sans preuves concrètes. L’homme n’a pas réussi à démontrer comment il aurait pu accumuler et cacher autant d’argent sans laisser aucune trace officielle. La justice privilégie donc l’hypothèse d’une origine illicite de l’argent, renforcée par l’anonymat entourant cette mystérieuse cache.





